participer et s’exprimer

participer et s’exprimer

À la qualité et à la sécurité des soins

Vous êtes le premier acteur de votre traitement :pour la qualité de vos soins, n’hésitez pas à prévenir l’équipe soignante de tout signe anormal ou douloureux. Aucune pratique médicale n’est totalement sans risque,mais avec le progrès ces risques diminuent. Le médecin est qualifié pour déterminer le traitement le plus adapté à votre cas, en fonction des bénéfi ces et des risques qu’il représente. Il doit vous informer et en parler avec vous : n’hésitez pas à le questionner ou à solliciter l’équipe soignante. La qualité des soins passe également par le respect des règles d’hygiène de l’hôpital, pour éviter notamment les infections nosocomiales. Renseignez-vous auprès de l’équipe soignante sur les procédures à suivre.

Pour en savoir plus sur la politique de lutte contre les infections nosocomiales à l’AP-HP, consultez le contenu : www.aphp.fr/contenu/quest-ce-quune-infection-nosocomiale

Au progrès médical : la recherche clinique

La recherche permet de faire progresser les traitements.
Un médecin peut vous proposer de participer à un programme de recherche. Vous êtes entièrement libre de refuser ou d’accepter, et même de stopper votre participation au milieu du programme si vous changez d’avis. La loi protège strictement les patients qui participent aux expérimentations. Vous pouvez à votre demande être informé des résultats de la recherche.
Certains prélèvements (sang, cellules, tissus) peuvent aussi être utilisés à des fi ns de recherche, mais uniquement avec votre accord préalable écrit.
Un moteur de recherche dédié fournit des informations sur tous les essais cliniques dont l’AP-HP est promoteur. Les essais cliniques promus par l’industrie auxquels les services de l’AP-HP participent seront inclus dans cette base de données. Les résultats des essais cliniques, au fur et à mesure que ceux-ci sont terminés, y seront inclus également.

Pour en savoir plus, consultez le registre des essais cliniques : aphp.fr/registre-des-essais-cliniques

Au don d’organes ou de tissus

Donner un organe ou un tissu est un geste généreux qui peut sauver des vies. En France, la loi interdit le commerce des produits du corps humain, et le don est anonyme (sauf rares exceptions) et gratuit. Lorsqu’une personne décède, la loi autorise à prélever ses organes ou tissus, sauf si elle-même avait exprimé son opposition. Il est donc important de faire savoir sa volonté de son vivant, car les proches sont consultés par l’équipe médicale en cas de décès :

  • vous êtes favorable au don de vos organes : parlez-en à vos proches, écrivez-le, ou demandez une carte de donneur ;
  • vous êtes opposé au don de vos organes : dites-le à votre famille, portez sur vous un document le précisant, inscrivez-vous sur le registre national des refus.

Pour en savoir plus : www.agence-biomedecine.fr

Transmettre des directives anticipées

Vous pouvez vous trouver un jour dans l’incapacité de formuler votre volonté. Afin de l’exprimer par avance, vous pouvez rédiger des directives anticipées. Sauf pour certains cas d’exception prévus par la loi, elles s’imposeront au médecin pour toute décision, une investigation, une intervention ou un traitement. Vous pourrez les modifier ou les annuler à tout moment par un nouveau document. Si vous n’êtes pas en état de les rédiger, vous pouvez le faire avec deux témoins, dont votre personne de confiance.

Pour toute information complémentaire concernant vos droits et responsabilités,
vous pouvez demander auprès de l’hôpital, ou consulter le Règlement intérieur de l’AP-HP sur le site : affairesjuridiques.aphp.fr rubrique « Nos publications » et « Nos guides AP-HP »

Formuler un éloge, faire une réclamation

  • Si vous souhaitez formuler un éloge ou faire une réclamation, plusieurs personnes sont à votre disposition :
    • le ou la cadre de santé du service,
    • le ou la chargé-e des relations avec les usagers,
    • les représentants des usagers.
  • Vous pouvez aussi adresser une réclamation en écrivant au directeur. Une réponse écrite vous sera apportée.
  • Il existe dans chaque hôpital une Commission des usagers -CDU-. Elle a pour missions d’assurer l’examen des réclamations et leur suivi, et de faire des propositions pour améliorer l’accueil et la qualité de la prise en charge. Elle est composée du directeur-tricede l’hôpital, de représentants des usagers, de médiateurs et de personnels hospitaliers en charge de la qualité.
    La CDU est, avec d’autres instances de l’hôpital, très attentive à toute réclamation ou tout signalement qui viendraient porter à sa connaissance une situation ou une suspicion de maltraitance vis-à-vis d’un patient.